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Chasses traditionnelles Vers des quotas de prélèvements inchangés

Le projet d’arrêté du ministère de la Transition écologique et solidaire prévoit un quota de prélèvement dans les Ardennes de 2 000 vanneaux. Pixabay

Le ministère de la Transition écologique et solidaire prévoit d’accorder aux chasses traditionnelles des quotas de prélèvements inchangés pour la saison 2018-2019.

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Qu’elles se nomment gluaux, pantes, tenderies, rien ne devrait changer pour les « chasses traditionnelles ». Le ministère de la Transition écologique et solidaire a soumis fin juillet à la consultation publique, plusieurs projets d’arrêtés fixant les quotas de prélèvements pour la saison 2018-2019. Ceux-ci devraient rester identiques aux années précédentes.

Département Chasse Quota
Ardennes Tenderie aux grives ou aux merles noirs 20 000
Ardennes Tenderie aux vanneaux 2 000
Ardennes Tenderie aux pluviers dorés 50
Alpes-de-Haute-Provence Emploi des gluaux pour la capture des grives et des merles 5 000
Alpes-Maritimes Emploi des gluaux pour la capture des grives et des merles 1 000
Bouches-du-Rhône Emploi des gluaux pour la capture des grives et des merles 15 000
Gironde Emploi de pantes pour la capture d’alouettes des champs 120 000
Landes Emploi de pantes et de matoles pour la capture d’alouettes des champs 210 000
Lot-et-Garonne Emploi de pantes et matoles pour la capture d’alouettes des champs 15 000
Pyrénées-Atlantiques Emploi de pantes pour la capture d’alouettes des champs 25 000
Var Emploi des gluaux pour la capture des grives et des merles 27 000
Vaucluse Emploi des gluaux pour la capture des grives et des merles 30 000

En attendant la « gestion adaptative »

Un arrêté publié au Journal officiel du 3 août 2018 maintient le moratoire interdisant la chasse de deux autres espèces sur le territoire national : le courlis cendré et la barge à queue noire. L’interdiction court jusqu’au 30 juillet 2019. Elle doit permettre « de prolonger la protection de deux espèces dont l’état de population est inquiétant, le temps de mettre en place une gestion adaptives des espèces chassables pour mieux connaître et rationaliser les prélèvements en fonction de leur état de conservation ». Cette gestion est issue du plan biodiversité adopté par le ministère de la Transition écologique et solidaire le 4 juillet dernier.

Alexis Marcotte

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